La bergere aux abois

Farah, marocaine, fille d'un caïd déchu car ancien officier indigène dans l'armée française, est gardienne de chèvres dans l'Atlas Marocain. Elle arrive à gagner Paris, cachée dans un camion d'agrumes. Sans ressources, elle est la proie d'un réseau de prostitution. Elle tue son souteneur et va en prison. Son avocat réussit à la faire acquitter et lui trouve un job de femme de chambre dans un hôtel, un ancien hôtel particulier que la propriétaire, une aristocrate, a transformé en hôtel. Active et organisée, elle monte rapidement en grades et finit par devenir la directrice de l'hôtel. Anselme, le fils de la propriétaire, un homme déjà âgé, s'éprend d'elle, ainsi que son neveu, jeune, élégant nonchalant, écrivain sans éditeur. Elle devient la maîtresse du jeune homme dont elle découvre qu'il a fait un mariage stupide. Avec l'accord de la vieille dame, et son fils, Farah, devenue comtesse de Fontané, agrandit l'hôtel qui devient un centre d'attraction. Les frères Plisson ont créé une chaîne d'hôtels et convoitent l'hôtel de Fontané. Elle refuse. Elle a beaucoup d'ennemis, les Plisson d'abord, les neveux Fontané et les réseaux souteneurs qui ne l'ont pas oubliée. Au cours de la même nuit son mari et son amant sont assassinés. Tout l'accable. La presse se déchaine contre la putain marocaine, devenue comtesse et aussi assassin en série. Son avocat aura cette fois beaucoup de peine à la tirer d'affaire.